Le bilan - Solenne

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2020-07-21 11:50:31

Bilan post-covid de Solenne Piret

Pour cet article, c’est Solenne Piret qui s’est prêtée au jeu des questions / réponses. Nous avons parlé du temps et du fait de courir partout, des petites actions, mais aussi de perfection et de différence. On vous laisse découvrir tout ça !

Cette période de pandémie que nous venons de traverser a été l’occasion de se questionner, d’amorcer des changements, d’être peut-être plus responsable. Dans le programme Heroes les notions de responsabilité et de développement durable sont supers importantes. Nous avons eu envie d’en parler avec nos Spirits, de prendre de leurs nouvelles, des changements que cette période a apporté. Et c’est comme ça qu’on a eu l’idée du « Bilan », une mini série dans laquelle nos Spirits nous disent tout.

Pour ce premier épisode, c’est Solenne Piret qui s’est prêtée au jeu des questions / réponses. Nous avons parlé du temps et du fait de courir partout, des petites actions, mais aussi de perfection et de différence. On vous laisse découvrir tout ça !

Comment vas-tu (après ces 2 mois extra-ordinaires) ?

Je vais bien, et surtout je me rends compte de la chance que j’ai de vivre dans un endroit où la nature est proche, avec de chouettes personnes !

Comment vont tes projets ? Est-ce que le confinement a-eu un impact – financier, organisationnel, philosophique ? Négatif, ou positif bien sûr !

Ces deux mois m’ont permis de me rendre compte de l’importance de savoir prendre le temps. Que nous cherchons sans cesse à en faire toujours plus, sans se rendre compte de la chance que nous avons, sans prendre le temps d’apprécier ce qui nous semble acquis.

Mes projets, comme ceux de quasiment tout le monde, ont été bousculés… mais c’est aussi ça la vie, savoir s’adapter sans cesse et accepter que nous ne contrôlons pas tout !

Chez Arkose, on parle beaucoup de « Développement Durable », de RSE (Responsabilité Sociétal de l’Entreprise, de carbone… Qu’est-ce que ça veut dire pour toi ? Est-ce qu’il y a des sujets plus difficiles que d’autres ? Est-ce que tu aurais des exemples d’actions simples à partager, que tu mets toi-même en place au quotidien ?

Pour moi, le développement durable c’est d’arrêter de penser qu’à l’échelle de notre propre personne notre impact sur l’environnement est insignifiant. C’est d’arriver à prendre conscience de notre propre impact, et le multiplier dans notre tête par 7 milliards. Juste pour se rendre compte que l’action de chaque individu forme un énorme tout.

Alors évidemment, il y a des sujets qui me questionnent beaucoup et auxquels je n’ai pas toujours de réponses : les trajets en voiture, en avion; l’électronique et les nouvelles technologies que j’utilise quotidiennement…

Alors je multiplie les petites actions au quotidien, car je reste persuadée que chacun peut amener sa pierre à l’édifice : se nourrir local, bannir au maximum les emballages, trier, préférer la seconde main au neuf, arrêter de parler de « consommation »…

On parle aussi pas mal « d’athlète à impact positif » ou « d’athlète à mission » au sein de Be The Hero. De « simples jolis mots compliqués », ou est-ce que cela résonne en toi ? Si tu devais utiliser tes propres mots, comment le dirais-tu ?

Nous vivons dans une société en perpétuelle quête de perfection, amplifiée par les réseaux sociaux, où la différence dérange.

Alors j’avoue, je prends la mission que je me suis donnée très à cœur : celle de prouver que notre plus grande force, c’est notre différence. Je vois mon handicap comme la partie immergée de l’iceberg : en parlant de mon histoire atypique, je suis persuadée que chacun peut se reconnaître, car il n’est pas nécessaire d’avoir un handicap physique pour se sentir un jour ou l’autre handicapé.

Un dernier mot, une dernière idée, une petite citation ?

« La plus petite des actions vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions. » Gandhi

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