Biographie de Mejdi Schalk
Biographie de Mejdi Schalck
À 20 ans, Mejdi Schalck brille en compète comme en falaise, avec une grimpe sincère, fluide et engagée, reflet d’une nouvelle génération inspirante.
Mejdi Schalck, le prodige français qui redéfinit l’escalade de bloc
Grimpeur français à l’aise en compétition comme en falaise, Mejdi Schalck incarne une nouvelle génération de grimpeurs. À seulement 20 ans, il s’impose dans les plus grandes compétitions d’escalade de bloc tout en continuant à explorer le rocher avec sérieux. Entre podiums internationaux, croix marquantes et approche lucide du sport, il trace une voie personnelle, faite de travail, d’élan et de simplicité. Chez Arkose, on retrouve dans sa trajectoire une énergie libre, engagée, résolument contemporaine.
Des débuts sans pression, une progression rapide
C’est à Montreuil que Mejdi Schalck découvre l’escalade, autour de 10 ans. Très vite, il se prend au jeu. Ce qui lui plaît, ce sont les mouvements, les séquences à déchiffrer, le plaisir d’enchaîner. Il ne grimpe pas pour gagner, mais pour comprendre, bouger, progresser. Il entre en équipe de France jeunes en 2019. Il n’a que 15 ans, mais déjà une grimpe posée, lisible, sans fioritures. Une base solide qui va vite lui ouvrir les portes du haut niveau.
Dès 2021, il marque les esprits sur le circuit senior. À Salt Lake City, il monte sur son premier podium en Coupe du Monde de bloc. L’année suivante, il remporte cette même étape. En 2023, il devient champion de France à Valence, puis vice-champion du monde de bloc à Berne, juste derrière Mickaël Mawem. Des résultats forts, obtenus avec régularité et sans jamais dévier de son approche : calme, rigueur et plaisir du geste.
Un palmarès déjà solide, en salle comme en falaise
Mejdi Schalck s’est rapidement imposé comme l’un des grimpeurs les plus réguliers du circuit international. Il compte plusieurs victoires en Coupe du Monde de bloc, dont deux remportées en mai 2024 à Hachioji et à Séoul, où il a su faire la différence grâce à une grimpe précise, posée, toujours très maîtrisée. En juin 2023, il devient vice-champion du monde de bloc à Berne, juste derrière Mickaël Mawem. Il atteint aussi la finale du tournoi de qualification olympique européen à Budapest en juin 2024, confirmant sa capacité à répondre présent sur les grandes échéances.
Son engagement ne s’arrête pas à la résine. Il s’illustre aussi en falaise, avec des ascensions marquantes comme Biographie à Céüse (9a+), réalisée à l’automne 2024, ou encore des voies dures comme Shortcut (9a) à La Balme ou Off the Wagon (8B+) dans le Val Bavona. Des lignes exigeantes, qui confirment son aisance sur tous les terrains.
Et même quand les résultats ne suivent pas à la perfection, il reste constant, déterminé, prêt à rebondir. Son parcours montre une trajectoire construite avec patience, où chaque étape compte — qu’il s’agisse d’une victoire, d’une croix, ou d’un passage à vide.
Une grimpe libre, entre salle et rocher
Mejdi ne choisit pas entre compétition et falaise. Pour lui, les deux sont complémentaires. L’un forme, l’autre libère. Il passe de la résine au rocher avec naturel, sans chercher à briller. Il a déjà enchaîné des lignes dures comme Shortcut (9a) à La Balme ou Off the Wagon (8B+) dans le Val Bavona. Il grimpe avec sérieux, mais jamais dans la surenchère.
Il choisit ses projets en fonction de ce qu’ils lui apportent. Il aime chercher, tomber, recommencer. Ce n’est pas une question d’image, mais de sincérité. Ce qu’on retrouve dans son style, toujours propre, posé, juste.
Une présence naturelle dans la tribu Arkose
Chez Arkose, on aime les grimpeurs qui gardent les pieds sur terre. Ceux qui performent sans perdre le lien au plaisir. Mejdi en fait partie. Il grimpe parce que c’est ce qui le fait vibrer. Il avance avec méthode, mais sans s’éloigner de ce qui compte : la sensation, l’engagement, l’envie d’aller plus loin.
On le croise parfois dans nos salles, entre deux compètes, ou entre deux séjours en falaise. Il reste simple, accessible, concentré. Et c’est peut-être ce qui le rend si inspirant. Il n’a pas besoin d’en faire trop. Il grimpe, progresse, il partage.
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