Le bilan - Nicolas

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2020-08-05 17:40:12

Bilan post-covid de Nicolas Pelorson

Pour ce dernier épisode (toutes les bonnes choses ont une fin), on a retrouvé Nicolas. Il nous a parlé de Céuse, de l’équilibre entre la raison et la passion, mais aussi de bonheur pour finir avec une petite touche de littérature française 😉 Bonne lecture !

Comment vas-tu (après ces 2 mois extra-ordinaires) ?

Impeccable, j’ai profité de ces deux mois pour m’entraîner à fond pour les projets qui me tiennent à cœur. Après le confinement j’étais temporairement en vacances et j’en ai profité pour grimper à Céuse. J’ai enchaîné deux de mes projets, un 8c+ et la première ascension de spoilt kid, un projet de longue date qui commençait vraiment à me résister que j’ai estimé à un gros 9a (: . Nous allons surement bientôt faire une vidéo de cette FA avec Johan de relais vertical.

Maintenant, j’ai repris le boulot, je suis en stage dans un centre de rééducation pendant un mois et demi. Je vais en profiter pour me ré entraîner pour pouvoir être au top de ma forme fin août, où je vais être à nouveau en vacances pour 1 mois.

Comment vont tes projets ? Est-ce que le confinement as-eu un impact – financier, organisationnel, philosophique ? Négatif, ou positif à sûr !

Mon projet principal c’était Big island assis. Le confinement ça m’a fait perdre un mois de condi où j’aurai pu remettre des essais dedans mais peu importe, je pense que ça aurait été juste pour l’enchaîner cette année dans tous les cas. Pour le reste tout va bien!

Chez Arkose, on parle beaucoup de « Développement Durable », de RSE (Responsabilité Sociétal de l’Entreprise, de carbone… Qu’est-ce que ça veut dire pour toi ? Est-ce qu’il y a des sujets plus difficiles que d’autres ? Est-ce que tu aurais des exemples d’actions simples à partager, que tu mets toi-même en place au quotidien ?

Pour ces problématiques qui me touchent beaucoup, j’essaie de trouver un juste équilibre entre raison et passion. Je pense qu’il faut savoir se serrer la ceinture et faire des efforts pour limiter au maximum son impact et sa consommation d’énergie carbone tout en n’oubliant pas que la vie est courte. Pour ma part, grimper dans des pays lointains ne m’apportait pas beaucoup plus de bonheur qu’un trip à Ceuse, ainsi je peux choisir de faire preuve de plus de raison sans impacter trop la passion en décidant de ne pas partir grimper très loin. En revanche d’autres actions raisonnables entravent encore trop la passion. J’y travaille !

On parle aussi pas mal « d’athlète à impact positif » ou « d’athlète à mission » au sein de Be The Hero. De « simples jolis mots compliqués », ou est-ce que cela résonne en toi ? Si tu devais utiliser tes propres mots, comment le dirais-tu ?

Pour moi, un athlète a un Impact positif si ses actions font augmenter la somme des bonheurs totaux à court et long terme de la population.

Un dernier mot, une dernière idée, une petite citation ?

« Il n’y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d’un état à un autre, voilà tout. » Dumas (le comte de Monte-Cristo)

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